Suzanne Forsell

La GayThé, nominé à Sonohr !!!

La GayThé est un podcast réalisé par Suzanne Forsell et Samy Dib dans le cadre de l’appel à projet de Forum Meyrin, a été nominé au Festival Sonohr !!!

Nous remercions chaleureusement Pierre Biner, Diane Tripet, Michèle Goepfert, André Depeursinge, Marie-Claire Roulin, VoGay Association vaudoise pour la diversité sexuelle et de genre, Sophie Solo, MLC Librairie Café Littéraire

Ecoutez sur spotify :  https://open.spotify.com/show/7thsF2xYWPVh6SgkGwEFf6?si=e5a0021d34064c5e
#podcast #lgbtqia #seniors

Interview Sandy Tripet

Création du story board, construction décor et marionnettes, manipulation pour le clip « Le Dentiste Détective »

  • L’inspiration

D’où t’es venue l’inspiration?

En premier lieu, j’ai beaucoup écouté la chanson afin de faire travailler mon imaginaire. Mais le point de départ a été inspiré par une idée de Suzanne qui est la porteuse du projet. Elle avait envie de quelque chose de filmé depuis le haut sur un plan horizontal. C’était son seul souhait, et je la remercie de m’avoir laissé très libre d’inventer et de faire ce que je voulais par la suite. 

  • La réalisation du story board pour le clip

Comment as-tu conçu le story board?

Afin de concevoir un scénario, j’ai d’abord découpé l’histoire en plusieurs parties selon les rythmes de la chanson, et les apparitions et actions-clefs des personnages. J’ai ensuite contacté le réalisateur et nous avons échangé sur la manière dont chaque personnage apparaîtrait à l’écran. Par exemple, pour l’apparition du dentiste, nous avons décidé de ne pas le dévoiler immédiatement, mais de commencer par un gros plan sur son oeil derrière sa loupe. Après cela j’ai conçu les images du story board que j’ai transmises au réalisateur et à Suzanne. Nous y avons encore fait quelques modifications ensemble afin d’arriver à un résultat satisfaisant pour tous.

Comment en es-tu venue à l’idée des bonbons?
J’ai cherché longtemps dans quel contexte allaient évoluer les marionnettes de Panais et Navet et du Dr Endive, qui sont tous des légumes. Ils sont donc considérés comme des aliments sains du point de vue des parents et des dentistes. Mais j’ai pensé aux enfants et aux légumes de la marmite de l’escalade qu’ils préfèrent assurément aux vrais légumes. J’ai donc décidé de prendre de contrepieds et de faire évoluer tout ce petit monde dans un univers artificiel de sucre et de bonbons. Je voulais qu’il y ait un côté magique et irréel, avec beaucoup de couleurs vives. Un monde merveilleux pour les enfants, même s’il est peu conseillé pour la santé des dents. 

  • La réalisation du décor

Quelles ont été les étapes de la réalisation du décor?
Une fois le contexte établi, tout commence toujours avec des dessins. C’est seulement lorsque j’ai décidé de ce que je vais faire sur le papier, que  je commence la réalisation du décor. Durant la phase de réflexion, j’ai collecté petit à petit des éléments divers, dont des vieilles souches de plantes de mon jardin. Je les ai transformées en arbres à bonbons, et bien sûr, j’ai sillonné les magasins de confiseries. Ensuite, j’ai construit la structure. C’est une planche montée sur des tréteaux et dans laquelle j’ai découpé un parcours et des sillons afin d’y faire circuler les marionnettes. Il a aussi fallu fabriquer des éléments comme la maison du dentiste, le dentier géant, la chambre de panais et navet, l’écran à théâtre d’ombres ou des pâtisseries artificielles. Ça m’a pris beaucoup de temps, mais j’ai vraiment aimé confectionner tout ça.

Quelles ont été les étapes de la réalisation des marionnettes?
Là aussi j’ai commencé par réaliser des dessins pour trouver le caractère des personnages. Puis, j’ai assez rapidement décidé de la technique avec laquelle j’allais les fabriquer. Ce sont des marottes, c’est-à-dire qu’elles sont montées sur un bâton et sont constituées de papier mâché. Elles sont manipulées par-dessous et les marionnettistes sont cachées sous la planche qui sert de décor. Il a fallu fabriquer le dentiste et le navet en deux tailles différentes. Panais, lui, a eu droit à trois exemplaires dans des positions et tailles diverses pour l’adapter aux scènes qui devaient être tournées. Quant à Madame Carie, c’est une simple silhouette de papier, et son chien méchant a une mâchoire articulée. 

  • Tournage du clip

Quelles contraintes sont apparues pendant le tournage du clip?
Nous avons tourné dans un appartement, et la lumière changeait durant la journée. Il a fallu s’y adapter. Il y avait aussi des éléments non souhaités à l’image comme un interrupteur apparent sur le mur du fond que le réalisateur a dû gommer au montage. Mais la plus grosse contrainte a été le temps de réalisation, car nous avons tourné l’intégralité du clip en deux jours, ce qui est très court. Il y a de petits défauts, car parfois on voit une main ou un pied de tréteau, mais nous avons décidé de tourner ce clip de façon artisanale et ces défauts sont assumés.

Pour la manipulation des marionnettes?
La manipulation en elle-même n’était pas compliquée, mais il y avait beaucoup éléments à manipuler en même temps.

Est-ce que ces contraintes pendant le tournage t’ont poussé à plus de créativité?
Les contraintes poussent à la créativité ! C’était très acrobatique sous la table ! Nous étions deux à manipuler, mais comme il y avait beaucoup de choses à faire bouger, j’ai dû inventer des petits systèmes invisibles pour relier certains éléments entre eux, afin de réussir à en manipuler plusieurs d’une seule main. Heureusement nous étions deux pour certaines scènes.

Comment avez-vous procédé pour filmer l’œuvre?
Vincent, le réalisateur, a filmé en travelling. Nous avions prévu une planche parallèle afin de faire rouler un petit skate sur lequel était fixée la caméra. Parfois il a filmé avec la caméra au poing.

 

 

Philippe Dunant, créateur de « Bestiole »

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Philippe Dunant – Atelier phluux, créateur de « Bestiole », l’insecte robotisé qui apparaît dans le clip « Les Arbres Amoureux » du ZikiZik Band. Une production de la Cie Zikids.

 » Assembler des éléments mécaniques autour d’un moteur pour créer un mouvement, programmer un microcontrôleur et imprimer les pièces nécessaires pour maintenir le tout en laissant les branchements à vue. Ce n’est normalement que la première étape de conception d’un robot. Le prototype à partir duquel on va pouvoir concevoir le design final en élaborant l’enveloppe destinée à cacher la mécanique, à protéger l’électronique et amener une apparence plus réaliste.

Lorsque Suzanne Forsell m’a demandé de fabriquer une bestiole qui bat des ailes pour son prochain clip vidéo, j’ai bien sûr commencé par la première étape et fabriqué un prototype fonctionnel, mais il est vite apparut qu’un habillage ne serait pas nécessaire : la bestiole était déjà là, presque complète malgré l’apparente fragilité de son système. Un driver en guise de tête, des yeux en écrous et une carapace en PCB. On s’est vite attaché à ce prototype qui ne demandait qu’à assumer sa nature mécanique comme pour nous dire d’arrêter de cacher les choses.

La tendance du design actuel est de chercher à nous faire oublier ce qui compose l’essentiel d’une machine et de le rendre inaccessible à l’utilisateur. Comment être créatif, inventer et développer sa personnalité en utilisant des outils dont le fonctionnement nous échappe en grande partie ? « Bestiole » est là pour nous rappeler l’importance de l’improvisé, du sur mesure et du perfectible dans un monde où les outils et accessoires du quotidien sont produits en série et bien tristement semblables aux autres. 

Grâce à la magie de la vidéo et aux talents du réalisateur Vincent Thaon, la bestiole a pris son envol entre les arbres, sans maquillage, avec la fragilité d’un insecte et l’authenticité d’un être vivant, unique. »

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Concert dessiné 2022

Nous sommes heureux de vous présenter notre concert dessiné. 
Nous venons de de le jouer au Festival Chouette Nature, à la Vogue de Carouge et à Festikids Neuchâtel. 
Durant ce concert, nous jouons les chansons de notre dernier CD, ainsi que de nouveaux titres.
Vous pouvez nous écouter sur : 
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Pourquoi un concert dessiné ? 

L’illustration en live du concert est un plus pour les enfants, surtout les plus jeunes, et permet de communiquer d’une façon plus claire avec notre jeune public. Ainsi certains légumes peu connus, comme le rutabaga ou le topinambour par exemple, illustrés en direct pendant le déroulement d’une chanson ou d’un conte, n’auront plus de secret pour le jeune enfant. Cela permet également des interactions entre les artistes et le public qui suit en direct la création de la « fresque » colorée.

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Sur scène : 
Suzanne Forsell, chant
Lucas Duclaux-Loras, percussions batterie
Tom Mendy, contrebasse
Mathieu Karcher, guitare
Anouck Fontaine, illustrations
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Technique pour l’illustratrice

Dessin au stylo posca sur plaques de plexiglas.

Support : un paravent transportable, fourni par la Cie Zikids. Dimensions : 140 cm x 120 cm.

Possibilité de dessiner avec un beamer (fourni par le lieu d’accueil).